Le couloir s’enfuit
sans fuite possible
les machins de chine
filent sans jeter
l’encre teinte
l’ennui transfiguré
étoilé
page à page
se livre
un conte d’enfant de passage
cerf
bramant dans la brume
sur le lac d’un ciel réfléchi
l’émoi rejoue la lumière
aspire à la plaine du vide
Des gouttes et des couloirs
court en récréation
Au soleil
Laisse du lest
à l’orient
Au couloir impassible
La machine
S’ensuit sans suite
Courbe de l’échine
bête à l’abattoir
du bœuf
l’ennui transfiguré
Thésée, le boucher, sans couilles ?
Tirant vers la droite
les lignes de demain
à l’avenir
Au dédale des rayons
De l’aurore à la tombée
dévorant les jeunes
Sept sur sept
Minotaure disparu
À main nue
en sang ses sens
saigne un signe
d’échappée belle
De l’horreur à la tombée
dans la machine
La machine
Des troupes armées
des troupeaux désarmés
l’or well well
l’araignée du matin
et l’oiseau part à l’aile dans un autre chemin